• Beffroi d'ARRAS (62)

     

    Inscrit en juillet 2005 au Patrimoine mondial de l'UNESCO (avec 22 autres beffrois de la région).
    Classé "Monuments Historiques" en 1840

     

    Le beffroi de 75 mètres, commencé sur les plans de Jacques le Caron, est élevé de 1463 à 1554, les travaux de construction s’échelonnant sur une centaine d’années en raison des guerres dont l’Artois est le théâtre permanent.

    Au moyen-âge, le beffroi avait des fonctions militaires ; la cloche sonnait l'ouverture et la fermeture des portes de la ville et le bâtiment servait de prison.

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

    En 1659 grâce au traité des Pyrénées Arras redevient française et dès 1668 la ville entreprend la construction de la citadelle. A l'aube de la Révolution Arras est sans conteste une ville "riche" grâce à l'industrie et la Porcelaine dont le secret de son décor bleu a été redécouvert il y a quelques années.

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

    Une couronne de pierre est dressée au sommet du beffroi sous l'occupation de l'Artois par Charles Quint au XVIe siècle, par Jacques Le Caron, célèbre maitre maçon venant de Marchiennes. 

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

    Les girouettes

     Au Moyen-Âge, seules les maisons nobles avaient le droit d’être surmontées de girouettes et la forme de ces dernières, comme celle des blasons, était strictement réglementée. Tous les beffrois et la plupart des édifices communaux des Pays-Bas étaient ainsi couronnés. Ces figurines sont l’emblème protecteur de la ville et trônent donc au sommet des beffrois afin de surveiller symboliquement ce que les communes ont de plus précieux et en particulier les chartes de franchise.

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

    Quant aux girouettes, il s’agit souvent d’un dragon car dans l’Antiquité, il est le gardien des Trésors. On en trouve un sur les flèches des beffrois de Gand, Tournai, Ypres et Béthune. Le lion est aussi un animal fréquemment utilisé (Arras, Douai, Bergues). Sur le beffroi de Cambrai c’est un Mercure alors que les beffrois d’Armentières et de Bailleul sont protégés par deux sirènes. Ces éléments, souvent «surorés», étaient l’objet de soins constants.

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

     Le lion d'or qui le domine, installé sous Louis XIV (d'où le soleil dans la main du lion), haut de deux mètres, est la réplique de l'original (exposé au musée des beaux-arts d'Arras) qui a subi les bombardements durant la première guerre mondiale.

     

    Beffroi d'ARRAS (62)


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  • Beffroi d'ARRAS (62)

     

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

    Le carillon comprend 47 cloches et joue chaque quart d’heure une ritournelle différente. Si la montée du beffroi offre un panorama impressionnant, c’est aussi l’occasion d’entrevoir le bourdon « La Joyeuse » et de voir de près les quatre monumentaux cadrans d’horloge. 

     

    Beffroi d'ARRAS (62)

     

     

    Beffroi d'ARRAS (62)


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  • Beffroi de Calais (62)

    Carte de visite

    Période de construction : 1911-1923
    Date de classement : Classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en juillet 2005
    Style : Néo-Renaissance Flamande
    Typologie : Beffroi d'hôtel de ville
    Architecte : Louis Debrouwer
    Matériaux : Brique rouge, béton armé, pierre calcaire
    Hauteur : 72 mètres

    Le beffroi de l’hôtel de ville de Calais est une tour carrée de brique rouge de Courtrai et de pierres blanches, de style Néo-Renaissance Flamande rejetée à l’extrémité de la façade nord du bâtiment, d’une hauteur de 72m.

    Beffroi de Calais (62)

    Le sommet de la tour du beffroi est doté d’une multitude de clochetons et recouvert d’ardoises. Un carillon électrique sans cloche, installé dans le beffroi en 1961, chante l’air de « la gentille Annette » de Boieldieu (compositeur français, 1775-1834).

    Beffroi de Calais (62)

    La partie supérieure est agencée de quatre cadrans d’horloge jaunes, tous orientés vers un point cardinal. Ces cadrans sont soutenus par des consoles sculptées en tête de lion.

    Au Moyen Âge, l’horloge était un élément essentiel à la vie communale. La maîtrise du temps offrait un pouvoir important et le beffroi, symbole de l’indépendance de la ville, constituait un support idéal. Les cités les plus riches ne lésinaient pas sur les moyens afin de doter leur beffroi de cadrans majestueux, affirmant ainsi aux yeux de tous, leur pouvoir et leur richesse.

    Au-dessus, on trouve quatre chevaliers dorés qui fixent les points cardinaux.

    Beffroi de Calais (62)

     Au sommet, la girouette représente un dragon, qui dans l'antiquité était le gardien des trésors. Ces figurines, lion, dragon sont l’emblème protecteur de la ville et trônent donc au sommet des beffrois afin de surveiller symboliquement ce que les communes ont de plus précieux et en particulier les chartes de franchise.

    Beffroi de Calais (62)


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  • Cinquante-six beffrois de France et de Belgique sont inscrits sur la liste du 

    patrimoine mondial de l'humanité UNESCO.

    Ce patrimoine est composé des 32 «beffrois de Flandre et de Wallonie » (Belgique) inscrits en1999, auxquels l'UNESCO ajoute, en 2005, 23 beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie  (France), ainsi qu'un 33e beffroi belge, celui de Gembloux.

    Ce groupe est désormais nommé « beffrois de Belgique et de France ».

    C'est surtout dans le nord de la France, en Flandre et en Artois que les beffrois communaux furent en usage. Les plus anciens beffrois consistaient en une tour carrée, surmontée d'un comble en charpente, couvert d'ardoises ou de lames de plomb; l'étage supérieur était percé de fenêtres et servait au logement des guetteurs. Ceux-ci étaient chargés de signaler de son de cloche les heures de travail, le lever du soleil, le couvre-feu, la réunion des assemblées communales, et aussi de signaler les incendies, et d'appeler les bourgeois aux armes. Au XIVe siècle on établit des horloges dans les beffrois; un gros cadran placé à l'extérieur de la tour indiquait l'heure aux passants. Le beffroi devint l'emblème de l'indépendance communale. La suppression d'une commune entraînait la suppression de la cloche. 

    Beffroi de Béthune

     

    Beffroi de Béthune

     

    Beffroi de Béthune

     

        Beffroi de Béthune


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  • Le Beffroi, typique du Nord de la France, a été érigé en 1346 ( en bois), près de la halle échevinale. Le Beffroi porte en lui un symbole: il illustre les libertés et franchises communales. Tout d’abord construit en bois, il fut détruit par un incendie et aussitôt reconstruit en 1388, en grès. En 1664 des échoppes viennent entourer le Beffroi et protègerons l’édifice lors des bombardements de 1918. Sa hauteur atteint donc 33 mètres (en haut du campanile de 17 m.: le clocher); il faut monter 144 marches pour atteindre le chemin de ronde. Au sommet de la flèche, domine le dragon, girouette dorée.

    Beffroi de Béthune

     

    Beffroi de Béthune

     

    Beffroi de Béthune

     

     


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  • Le beffroi de Béthune trône fièrement au centre de la Grand’Place. C’est une tour carrée de grès de 33 mètres surmontée d’un campanile de 17 mètres (50m au total). Cette silhouette élancée nous plonge en plein Moyen-Âge. On notera d’ailleurs la présence de gargouilles sur trois des tourelles d’angle. Le sommet du beffroi est dominé par une girouette, le dragon  BEFFY  qui veille sur la ville depuis plus de 500 ans !


    La visite du beffroi se fait sur 4 niveaux avec un total de 133 marches à gravir : au premier on découvre la Salle des échevins, remarquable pour sa clé de voûte décorée d’une couronne ; au second la Salle du guetteur (fonction exercée jusqu’en 1918) ; au troisième étage le carillon. Il fait son entrée dans le beffroi en 1546 et ne contient à l’époque que 6 cloches. Ce nombre s’étoffe au fil des siècles pour aboutir à un ensemble de 35 aujourd’hui. On peut apprécier ses ritournelles variées : "la tyrolienne de Guillaume Tell" à l’heure, "le furet du Bois joli" au quart, le "P’tit Quinquin" à la demie et "le Pays d’Artois" aux trois-quarts. Au quatrième et dernier étage se trouve l’horloge avec ses 4 cadrans et son mécanisme de boîte musicale.

    Beffroi de Béthune

     

    Beffroi de Béthune

     

    Beffroi de Béthune


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